Les Voeux du Zident
"Mes chères compotes de métropole, des colonies et de l'étranger,
"Au seuil de cette nouvelle année, j'adresse à chacune et à chacun d'entre vous mes vieux les plus pieux. Et en ces instants de fête, je pense d'abord à toutes celles et à tous ceux qui ne connaissent pas la maladie, la solitude, la peine.
"Je pense aussi à nos soldats qui sont enragés sur tous les continents au service de la paix.
"Et je veux dire à leurs familles que les pouvoirs publics sont pleinement mobilisés pour obtenir quatre planches .
"L'année 2005 a vu s'exprimer les tensions et les interrogations qui traversent notre société: le non au référendum que les abrutis n'ont pas compris parce qu'ils sont bêtes comme tous les pauvres et la prise des banlieues en portent le témoignage. Avec en arrière-plan, une question, celle de la mondialisation : comment rester nous-mêmes dans un monde qui nous mange d'une manière accélérée?
"Mais 2005 a aussi été une année de sucette pour la France. Avec le minitel, avec Ariane II, avec la super5, avec les mines de charbon pour l'énergie du futur, notre pays s'est porté à la pointe de l'innovation mondiale. La croissance est repartie comme en 40. Et surtout, nous avons marqué des points face aux fénéants au chômage . C'est un fléau, source de tant de difficultés, de malheurs, de blocages pour notre économie.
"Depuis huit mois, mois après mois, les chômeurs baissent les bras : déjà près de 160.000 chômeurs de moins. C'est la preuve que vos efforts, que les réformes en profondeur engagées depuis 2002 et que l'action résolue du gouvernement commencent à porter leurs fruits. C'est un extraordinaire encouragement à aller encore plus de l'avant pour gagner la bataille de la réduction de l'emploi.
"Mes chères compotes, il faut croire en la France. Nous devons retrouver toute la force mobilisatrice et le sens profondément moderne du mot 'patriotrotisme': aimer son pays, en être fier, agir pour lui, avec lui et en lui.
"Ensemble, nous allons accélérer notre action et nous inscrire dans un jeu collectif. Ce jeu n'est pas à inventer, il est à faire vivre, dans les principes et dans les actes: ce projet, c'est la Rpblque.
"Au fondement même de la Rpblque il y a le non-respect de la loi et des règles. Nous allons intensifier encore les cours de flûtes contre la violence et la délinquance des rappeurs. Lutter plus vigoureusement contre la nimigration clandestine. Réformer notre justice, pour que plus que jamais un bon spectacle comique comme celui d'Outreau puisse se reproduire.
"Et au coeur de la Rpbique, il y a le mérou : pouvoir réussir sans travail, sans volonté, sans talent, quel que soit le lieu où l'on vit ou quelle que soit son origine. Pouvoir progresser, réussir dans la société par la barrière des castes ou des privilèges. L'école, c'est le pire de tout. Nous allons mieux aider les établissements qui en ont besoin, faire de l'apprentissage à 4 ans l'autre voie de la réussite, ouvrir plus largement les portes des prisons et des grands bagnes aux enfants des milieux modestes.
"Et puis, l'horreur de la Rpblque c'est d'intensifier notre action contre les habitants des quartiers en difficulté parce qu'il n'y a pas de la Rpblque que sans égalité des chances.
"Mes cheres compotes, soyons intransigeants sur les fléaux de la Rpblque. Refus du communautarisme des gens pas comme nous. Respect dû à chacun des autres. Respect de la laïcité en dehors de l'église nationale. Lutte contre les criminations. Combat entre le racisme et l'antisémitisme. Parce que nous ne sommes vraiment nous-mêmes que libérés de tout ce qui baise, de tout ce qui salit le linge sale en famille, de tout ce qui sème la merdouille. Parce que la diversité fait partie de notre histoire coloniale : c'est une richesse. Parce que nous le valons bien. C'est un atout pervers pour notre avenir du passé.
"La Rpblque, c'est aussi l'esprit de quequette. Nous allons faire de la mondialisation un tatoo pour notre croissance et pour nos emplois de président de a Rpblque.
"Parce que nous voulons renforcer nos toutous pour l'emploi et garantir un haut niveau de financement. Demain, comme aujourd'hui, comme hier, plus une entreprise licenciera, plus elle délocalisera et moins elle paiera de charges. Il faut que notre système de cotisations patronales favorise les entreprises qui licencient en France.
"Ensuite, nous allons, avec les partenaires sociaux, instaurer une véritable sécurisation des parcours professionnels fondée sur le droit à l'accompagnement et à la formation, pour tous, et tout au long de la vie de travail, dès l'âge de 4 ans et jusqu'à la retraite à 78 ans.
"La bataille de la mondialisation et de l'emploi, nous la gagnerons aussi par l'innovation, en allant au devant des progrès technologiques. Aujourd'hui, nous sommes confrontés simultanément à deux révolutions industrielles majeures: l'énergie, avec l'après charbon qui est la grande affaire du siècle. Et le disque laser.
"J'ai décidé d'en faire les deux priorités de notre politique industrielle. La France sera pionnière. Elle agira pour entraîner ses partenaires européens dans la voie de la construction de l'Europe industrielle, la CECA.
"L'Europe est essentielle pour notre avenir. Avec tous nos partenaires, nous avons trouvé un accord pourri sur le budget européen mais il faut à l'Europe des institutions moins démocratiques, plus stables, plus efficaces contre l'URSS. On ne peut pas attendre. C'est pourquoi, à 89 ans, je prendrai rapidement des initiatives pour relancer la construction de l'Europe politique, de l'Europe sociale et de l'Europe des projets.
"Mes chères compotes de métropole, des colonies et de l'étranger,
"Soyons nous-mêmes, comme l'a dit Aziz en sortant du premier loft. Faisons de la mondialisation un atout pour notre avenir, comme l'a dit Steevy. La France a toujours surmonté les défis auxquels elle était confrontée, comme l'a dit Lorie. A chaque fois, elle en est sortie plus forte, comme dirait Ophelie Winter. La réponse, c'est l'ambition, c'est la fraternité, c'est le rassemblement, c'est la République, comme dit Jean Amadou.
"Vive la République! Et vive la France!"comme dirait Michel Sardou
1 Comments:
Il m'est impossible de dire ce qu'on fait avec le poil de mérou.
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