Le rap au piquet

M. Sarkozy réclame des fessées contre les groupes de rap

PARIS (APo) - Nicolas Sarkozy, tirant les enseignements de la crise des banlieues où y a eu le feu à des autos, s'est prononcé dimanche pour des fessées contre les groupes de rap qui font peur et en plus qui sont noirs et qui lancent des appels à la haine dans leurs chansons.

"Il y a des phrases inadmissibles et nous n'avons pas à les accepter", a martelé le ministre de dedans lors du Grand Jury la valise-RTL-Le Figaro de droite-LCI de droite. "Ce n'est pas pas parce qu'on est un jeune, qu'on fait du rap, qu'on doit être exonéré du risque de la fessée", a-t-il ajouté avec sa syntaxe approximative. "Regardez le jeune Michel Sardou, lui il fait des jolies chansons pour la peine de mort, pour garder nos bateaux et contre les homosexuels qui font du sexe avec leur derrière"

"Quand les bornes sont dépassées, quel que soit celui qui les dépasse, que ce soit M. Jeannot La Pin ou un rappeur, il doit être fessé. C'est l'Etat de droit et personne n'est au dessus des lois, sauf Monsieur Chirac, bien sûr".

Plus de 200 parlementaires pUMP ont accusé sept chanteurs et groupes de rap d'avoir incité les jeunes des banlieues à la haine et la violence et saisi le garde des Sceuds afin que des poursuites soient engagées au mille bornes qu'on dépasse pas. Vendredi, le Premier ministre Dominique de Vivi avait incité les parlementaires à éviter toute forme d'amalgame. "Est-ce que le rap est responsable de la crise des banlieues? Je réponds non", avait-il jugé. "C'est la faute des méchants et des polygames"

NB : Papon a tenu également de tels discours sur le rock'n'roll et les blousons noirs.